60 départs à destination de Douvres toutes les 24 heures :
Les compagnies SeaFrance et P&O Ferries desservent tous les jours la ligne Calais-Douvres.
La plage de Calais situé à 1 km de la place d'Armes est certainement la plus touristique de la région. Une longue esplanade permet de flâner le long de la mer.Elle est accessible aux handicapés. Elle est délimitée par la jetée Ouest de Calais à l’est et par la digue Gaston Berthes. Idéal pour le bronzage, la plage de sable fin ou des chalets (cabines) sont allignés, elle est surveillée en prériode estivale.
Plage bien entretenue, des poubelles et une pompe à eau et de douches se trouvent le long de la digue et sur la plage.
Si vous êtes sportif faite de la planche à voile, du kite-surf, du char à voile ou pratiquer le beach-volley sur les terrains installés le long de la digue
Le front de mer est bordé de restaurants, de bars, de glaciers mais aussi d'un terrain de jeux pour enfants et d'un mini-golf.
La plage de Calais et sa jetée ouest. Située en bout de digue, elle sépare la plage du port. Ses 460 mètres se jettent dans les vagues et offrent une vue imprenable. Les promeneurs ne s’y trompent pas et se ruent sur la jetée ouest aux premiers rayons de soleil. Pour flâner au-dessus des flots, mais surtout pour observer le va-et-vient incessant des ferries. La jetée en elle-même est toute de bois vêtue.
Situé sur le détroit du Pas-de-Calais, l’un des plus fréquentés au monde, le phare de Calais en a vu au fil des décennies, résistant même aux bombardements de la Seconde Guerre Mondiale. Un édifice maritime qui se visite avec une salle d’exposition consacrée à la vie du phare. Pour découvrir Calais et ses environs depuis le sommet du phare, il vous faudra gravir 271 marches ! Inauguré depuis 1848, le phare de Calais est à ce jour le plus haut monument de la ville. Tout blanc et couronné par un manchon noir, le phare se Calais se distingue des phares des communes voisines, décorés de spirale ou de rayures.
Au sein du port de Calais, le quartier des pêcheurs, ou Courgain maritime, mena une existence autonome jusqu’à sa destruction en 1940. Sa vocation maritime ainsi que sa situation géographique en ont fait pendant longtemps une zone à part, une véritable « ville dans la ville » qui vivait à son propre rythme, en forgeant au fil du temps ses propres traditions
Ce bassin appelé « Bassin du Paradis » tient son nom d’une famille, les « Paradises »,qui vivaient dans Calais durant l’occupation Anglaise de la ville (1347-1558).
Le bassin, la plus vieille partie restante du port médiéval, abrite maintenant des petits bateaux de pêche et quelques voiliers, qui reposent sur le fond à marée basse.
Le"Bassin du Paradis" est situé dans le quartier maritime du Courgain, le Courgain, rassemble les familles de pêcheurs depuis le IXème siècle, et forme un quartier à part où les habitants parlaient un langage rude.
Le Courgain fut lourdement bombardé durant la seconde guerre mondiale, et peu de pêcheurs y habitent encore.
Les chalets sur la plage entre Calais et Blériot-Plage
sont fréquentés par leurs propriétaires en été. L'année 1946 redonne espoir aux amoureux de la plage. L'heure est à la reconstruction et très vite la plage renaît. Les premiers chalets font timidement leur apparition, on en dénombre 70 en 1949.
Longtemps pièce stratégique de la défense de Calais, le Fort Risban n’est plus depuis la dernière guerre mondiale qu’un vestige en ruine.
Le Fort Risban fut assiégé par les Anglais en novembre 1346; ceux-ci ayant choisi de prendre possession de Calais après leur victoire à Crécy. Une fois maîtres des lieux, les Anglais restaurèrent le fort et y firent d'importants travaux comme la tour dite de Lancastre construite en 1405. Le Fort est séparé de dunes et la mer le borde de tous côtés. L'intérieur est alors divisé en deux par une courtine logeant des casemates.
Le fort redevient français en janvier 1558 grâce au Duc de Guise. Ironie de l'Histoire, le fort s'était retourné contre ses bâtisseurs.Mais moins de quarante ans plus tard le fort se retrouve au coeur d'une nouvelle guerre et devient espagnol pour deux ans, jusqu'au traité de Vervins en mai 1598.
Le fort retint l'attention de Vauban lors de ses passages à Calais en 1675 et 1689. Celui-ci le décrivit plus comme "un repère de hiboux et lieu propre à tenir le sabbat" que comme une fortification. Mais faute de moyens financiers conséquents, il n'y fit que de très modestes réparations. Le Risban est donc loin d'être un fort Vauban.....
En 1799, le fort subit de graves destructions dues à une explosion du dépôt de poudres. Les souterrains, une chapelle et un pan de l'enceinte furent détruits.La tour de Lancastre servit dès lors de Dépôt pour les poudres des navires désireux d'entrer dans le port.
Le fort servit dans un premier temps d'abri pour la population puis souffrit de la seconde guerre Mondiale et ne retrouva jamais son aspect d'antan.
Il eut dès lors un rôle pacifique puisqu'il devint au lendemain de la guerre une base nautique.
Et c'est au fort Risban qu'ils étaient le plus nombreux Les fortifications de Risban n'ont pas accueilli pareille fréquentation depuis 2007. Idéalement situé sur le chemin de la plage, bon nombre de visiteurs ont fait un crochet par le fort Risban avant de s'allonger sur le sable et bronzer sous le soleil hier. Mais la situation géographique n'est pas la seule raison de l'affluence dans les anciennes fortifications britanniques. Le fort Risban vient en effet de subir un lifting, plusieurs mois de travaux ont été nécessaires pour le rendre à nouveau digne d'accueillir le public.
Car le Fort Risban est le plus ancien fort de Calais. Construit pendant la Guerre de Cent Ans en 1328, il n'est pas une construction de Vauban, contrairement à ce qu'on pourrait croire. « Le fort Risban a retenu l'attention de Vauban, il y a certes effectué quelques modifications mais cela s'arrête là » explique la bénévole des amis du Vieux Calais. D'abord simple tour en bois, il devient un véritable fort après avoir été renforcé selon les époques par une tour en pierre, un bastion et deux demis-bastions, puis complété par une poudrière. Détruit partiellement après la guerre 1939-1945, il est laissé à l'abandon avant d'être finalement déclassé pour devenir tour à tour un atelier de poterie et un club de voile.